"La vie ressemble beaucoup au jazz. Elle est plus belle quand on improvise." - George Gershwin

"La musique est comprise par tout le monde, elle élève l’esprit et la morale de ceux qui l’entendent" - Nelson Mandela

vendredi 29 novembre 2013

BLOG ZERO CARBONNE !



A la suite de la lecture d'une étude montrant que la consultation d'un blog génère des émissions de gaz à effet de serre :

"Quelles sont les émissions de CO2 liées au fonctionnement d’un blog ?
"D’après une étude d’Alexander Wissner-Gross, diplômé en physique de l’université américaine de Harvard, la consultation d’une page web conduit en moyenne à l’émission de 20 milligrammes de CO2, soit 0,02 grammes. Pour un blog avec un trafic moyen (environ 15 000 pages vues par mois), cela correspond à des émissions annuelles de 3,6 kg de dioxyde de carbone. Cette valeur est à remettre en majeure partie sur le compte de la consommation électrique liée à l’utilisation de serveurs et matériels informatiques, et à leur refroidissement, très énergivore."
Comment fonctionne la compensation : 1 arbre = 1 blog !

 et toujours soucieuse de Préserver l'Environnement, j'ai décidé de m'associer à l'opération


afin de compenser le bilan carbone de ce site.

Le principe est simple en apposant ce sticker sur mon blog : 
bonial.fr – catalogue dématérialisé – moins de déchets

un arbre sera planté en France. Grâce à ses cinquante années minimum de vie cet arbre neutralisera le dioxyde de carbone émis par l’activité de mon blog grâce à sa propre émission d’oxygène.

Une idée simple et qui nous fait prendre conscience que même nos activités sur internet ont des conséquences sur notre Planète.

lundi 18 novembre 2013

Animations musicales dans le cadre de la 5e biennale des métiers d'art et d'artisanat, sur le thème de la musique.

Réseaux des bibliothèques de Coursac, Grignol, Montrem et Saint-Alvère.

Dans le cadre de la 5ème biennale des métiers d'art et d'artisanat, sur le thème de la musique ont eu lieux des interventions d'éveil musical auprès des élèves des écoles maternelles et élémentaires de Montrem (5 octobre),  Grignol (4 novembre) et Saint-Alvère (14 novembre).

Le 04 Novembre à l'école de Grignol.

Des enfants bien attentifs !

 "J'ai la guitare qui me démange " !

 

Les séances se sont déroulées autour du thème des instruments à cordes du monde entier et pour certains un jeux de l'oie musical a été organisé ! Bien sûr chacun a pu s'essayer à la guitare, à l'ukulélé ou au monocorde.

Le 14 novembre avec les enfants de Saint-Alvère
Qui connaît des instruments à cordes ?








Le jeu de l'oie musical




mercredi 13 novembre 2013

MUSICOTHERAPIE

Un documentaire concernant la musicothérapie :




Pour suivre le projet sur Twitter ou sur Facebook .

 

BASES ET DÉFINITIONS DE LA MUSICOTHERAPIE

 Ce texte n'est pas de moi mais d'Aline Chollet, musicothérapeute en Suisse  ( lien vers son site )
"La musicothérapie est une méthode psychothérapeutique qui étudie le complexe son-être humain en vue d’effets thérapeutiques (que le son soit ou non musical) et d’une amélioration de la qualité de vie. Elle est une manière efficace d’aborder la connaissance de soi, de son corps, et de son rapport à l’autre et à l’environnement.
Le musicothérapeute, lui, est là principalement pour être attentif à ce qui est en train de se vivre, et permettre au sujet de renforcer sa propre attention, son propre regard intérieur.
Pour saisir ce qu’est la musicothérapie, il me semblait nécessaire de clarifier les deux termes qui composent ce mot : musique et thérapie.
En effet, la musicothérapie est vite considérée comme une thérapie qui aide la personne par la musique ou comme une forme d’animation musicale.

La musique

J’ai choisi d’aborder le thème de la musique par cinq concepts théoriques qui me permettent d’inclure certaines notions musicales et psychologiques. Cette définition reste succincte et  non exhaustive. Elle est un aperçu de l’ampleur et de la richesse de ce domaine qui est en étroite relation avec d’autres domaines (mathématique, philosophique, médecine, psychologie, psychomotricité...).

1) L’espace sonore
Le son produit par les vibrations d’un objet dans l’air possède des propriétés physiques mesurables: fréquences (hertz), intensité (décibels), spectre (analyse d’un son complexe), auxquelles correspondent des perceptions d’ordre psychologique: hauteur (grave/aigu), intensité (faible, intense), timbre (agréable, désagréable).
Le but de la conscience musicale n’est plus d’identifier le son et de définir sa provenance mais d’analyser sa composition: sa hauteur, son intensité, son timbre. Nous passons d’un espace réel à un espace musical, d’un espace objectif à un espace subjectif.
Pour la conscience auditive, nous pouvons parler d’espace objectif dans le sens où la perception du son (phénomène vibratoire) se fait de manière mécanique et physiologique dans l’oreille interne(1), alors que l’analyse du son perçu –conscience musicale– se définit par comparaison aux connaissances préalables du sujet. Un son identique perçu par deux personnes rend deux images musicales différentes. L’approche phénoménologique se différencie de l’approche physique de la musique qui tend à objectiver le phénomène sonore. La phénoménologie démontre que les données objectives du son sont automatiquement soumises à interprétation par la conscience humaine(2). A ajouter que le son est étroitement lié à l’histoire de l’individu. Le docteur Rolando Benenzon a mis en évidence ce lien en créant le concept de l’identité sonore (ISO).
Cette identité est composée de plusieurs facteurs: de la vie intra-utérine et des bruits perçus par le bébé (rythme cardiaque de la mère, bruits intestinaux…), par le contexte familial et environnemental de l’enfant qui se développe (musique propre à la race, au pays, à la langue,…) et tous les phénomènes sonores qui constituent notre quotidien sans que nous ne nous rendions forcément compte.(3) Le son a donc une importance capitale dans l’histoire de l’individu et de son évolution.
2) L’espace temporel
Loin de la fixité temporelle, la musique n’existe que dans le présent, le temps de la propagation du son dans l’espace et le système auditif d’un auditeur. La musique a pour terrain d’évolution le temps lui-même, tout comme la vie de l’homme. Elle est limitée par un commencement et une fin. Entre les deux, des bornes existent au travers du rythme. Je frappe dans mes mains. Il existe alors un avant et un après, un passé et un futur. Si je frappe une seconde fois, le rythme existe maintenant, avec une durée de valeur (c’est-à-dire «limitée»). Le rythme en tant qu’élément structurant permet alors à la musique de jouer avec le temps. La musique acquiert son temps propre. Les deux rythmes de base –binaires et ternaires– étant issus des fréquences respiratoire et cardiaque, il est facile de comprendre que la perception d’un rythme pousse de manière quasi automatique le corps à bouger. Travailler le rythme avec des enfants semble naturel, alors que l’adulte peine beaucoup à ressentir le rythme. L’approche des adultes est souvent trop intellectuelle et devient un réel handicap dans ce cas précis.
«Le rythme montre le rapport existant entre l’espace et le temps par l’intermédiaire du mouvement… il fait également appel au temps par la durée.»(4)
Le mélange entre durée et son, espace temporel et espace sonore crée l’espace musical. L’espace temporel inscrit la suite des sons d’une ligne mélodique dans un rapport horizontal – «passé», «présent», «futur».
L’espace sonore définit le rapport vertical comprenant la hauteur et la profondeur du son. Un son pris dans une ligne mélodique peut être considéré soit dans le temps «présent» –il représente alors un chemin tonal perçu– soit en référence aux sons émis précédemment ou successivement. Dans ce cas, il est le chemin d’existence de l’auditeur. La conscience musicale considère une ligne musicale de deux manières différentes: soit comme l’image statique d’une succession de notes prises séparément, soit comme un mouvement compris entre une note de départ et une note d’arrivée représentant une phrase musicale.
Dans le premier cas, la musique est l’expression d’émotions successives empreintes de manière unique dans chaque note. Elle est une porte d’entrée sur ce qui se passe au plus profond de la personne.
Dans le second cas, elle est l’expression d’un ensemble d’émotions qui, prises globalement, se font le reflet de sa propre existence. La musique est alors un langage qui permet à l’individu de communiquer avec lui-même, elle est un moyen qui permet à l’être humain de se mettre à nu, de se laisser interpeller par tout le côté émotionnel de sa personne.
La musicothérapie offre un cadre sécurisant dans lequel la personne peut, à la fois, expérimenter ce sentiment d’une unité dans le temps (donc d’une continuité):
  • un début, un écoulement, une fin, marqué par un rythme ou une pulsation; celui d’une unité dans l’espace au moment présent (salle, setting, mouvement, production sonore);
  •  et à la fois expérimenter ce sentiment d’une causalité (rapport, relation de la cause à l’effet que la personne produit au niveau sonore et/ou corporel).
La musicothérapie permet à la personne aidée de reconstruire son sentiment d’unité et de cohésion sur les plans psychique et corporel et ainsi d’avoir accès à ses émotions les plus profondes, d’oser les rencontrer et de les accepter comme faisant partie intégrante d’elle. Ce processus thérapeutique (cadré une fois de plus par un début, un pendant et une fin) favorise, la réintégration psycho-corporelle de l’individu.
3) L’affect
La musique est un langage affectif qui s’adresse au cœur et non à la raison, plus prosaïquement à ce que les mots ne parviennent pas à expliquer.
En d’autres termes, nous pouvons dire que la musique à la capacité de dévoiler le mystère– le mystère n’étant pas une donnée ésotérique, mais ce qui échappe à la conscience humaine. La musique n’est pas le réceptacle d’un savoir caché, mais un outil permettant de «signifier ce qui nous est voilé»(5).
Chez un sujet particulièrement réceptif, on peut observer des réactions émotionnelles très grandes. A l’inverse, si la musique est reçue sur un mode défensif, elle ne provoquera que peu d’effet sur le plan affectif. Une production ou une audition musicale peut déterminer un changement de l’état affectif existant ou renforcer cet état affectif.
La musique peut faire surgir des souvenirs refoulés très profondément ou des émotions intenses que nous n’aurions pas pu ou voulu exprimer verbalement. Le musicothérapeute comme professionnel et la musicothérapie, comme lieu, offrent un cadre et un contenant dans lequel la personne peut aller à la découverte de soi, de ses émotions et de ses contenus refoulés sans sentiment de danger.(6)
4) La communication digitale et analogique
La musique est un mode de communication non verbale qui permet de transmettre, de recevoir ou de comprendre un sentiment plus subtilement que le langage.
Cette communication est aujourd’hui définie dans deux dimensions principales :
  • La communication digitale englobe toute la partie de l’échange codifié du langage entre les acteurs –émetteurs et récepteurs du message. Sa logique est cartésienne et son niveau de communication est de type intellectuel.
  • La communication analogique se rattache à tous ce qui entoure le langage–les paralangages comme la gestuelle, l’intonation, le regard. Elle a pour but de créer le contact entre les acteurs de la communication. Elle se déroule hors du domaine de la conscience et de l’intellectuel et s’adresse au niveau émotionnel ou au niveau du vécu relationnel.
Le langage doit être considéré dans sa globalité, à la fois dans son contenu cognitif et dans son contenu relationnel.(7)
Gérard Ducourneau montre qu’en musicothérapie nous partons du registre analogique par sa mise en acte en vue d’une digitalisation du message.(8) Pour permettre à l’individu cette articulation entre la communication analogique et la communication digitale, nous travaillons tout d’abord sur le plan relationnel, qui consiste à offrir à l’individu un espace d’écoute et de confiance dans lequel il peut s’ouvrir et participer pleinement et activement à son processus de guérison.(9)
5) Le champ du jeu ou l’espace potentiel selon Winnicott(10)
L’espace potentiel est une aire intermédiaire d’expérience à laquelle contribuent simultanément la réalité intérieure et la vie extérieure. L’implication sonore du client et du thérapeute constitue ce champ du jeu.
En musicothérapie active, ce qui vient de l’intérieur de la personne (le ressenti, les tensions physiques ou psychiques…) prend appui sur ce qui est disponible à l’extérieur (les instruments de musique, les sons produits) pour s’exprimer.
Tout ce qui est exprimé dans ce champ du jeu que ce soit par le client lui-même ou par le thérapeute, devient perceptible, donc objet du champ, correspondant par là à l’objet transitionnel chez Winnicott.
La dynamique du champ consiste en un aller-retour incessant entre l’extérieur de soi-le son entendu- et l’intérieur de soi -le ressenti- dans une quête de correspondance, de congruence toujours plus grande entre ces deux dimensions.
On découvre le chemin à prendre à mesure qu’on avance, qu’on entend sa propre musique et celle des autres et qu’on s’ajuste les uns aux autres dans ce mouvement.
Improviser implique d’affronter l’inconnu et demande d’entrer dans une relation qui se vit au présent et dont on ne connaît pas d’avance le dénouement. Un sentiment de vulnérabilité accompagne l’avancée dans l’inconnu: celui-ci doit être accepté comme partie intégrale de l’expérience.
Dans le champ du jeu, le thérapeute adopte une attitude d’écoute profonde et englobante à l’égard de son client et une disposition d’ouverture à ce qui émerge en lui-même à la perception et au contact de son client; il transmet musicalement ce qu’il perçoit.
La présence combinée de la spontanéité, de la créativité et de l’intuition constitue un autre aspect de l’expérience de l’improvisation.
Le jeu musical permet de s’adonner à une activité où tout n’est pas prévu d’avance, d’accepter de prendre des risques, d’innover avec les sons pour le simple plaisir que cela procure.
Chaque personne dans l’espace potentiel musicothérapeutique apporte avec elle tout ce qui la constitue (valeurs, attitudes, expérience de vie, environnement…).(11)

La thérapie

La musicothérapie est une relation d’aide où se rencontre au moins deux individus: la personne, en situation qu’elle perçoit comme pénible et difficile et le thérapeute qui favorise chez celle-ci une appréciation plus grande de ses ressources latentes internes, ainsi qu’une plus grande possibilité d’expression et un meilleur usage fonctionnel de ses ressources.
La musicothérapie est un processus par lequel l’homme retrouve son unité psychique, physique, affective et relationnelle.
Ce processus thérapeutique implique un changement dans la manière de s’éprouver. Partant d’une expérience construite de manière rigide, selon des schèmes perçus comme des faits extérieurs, la personne tend à développer des schèmes mouvants, plus lâches, modifiables avec chaque événement.(12)
L’attitude du thérapeute est celle de l’accueil, de la disponibilité, de l’intérêt et de l’écoute. Attitude qui considère l’autre comme son égal, digne d’amour, de respect et de dignité. Cette considération d’égal à égal, d’humain à humain permet d’accueillir la personne telle qu’elle est, dans un climat d’amour et de confiance(13). Cette attitude bienveillante reçoit sans jugement ni préjugés; elle rejoint la personne là où elle en est, dans ses véritables besoins et ses possibilités. Ainsi peut s’établir une relation de confiance, sous l’égide de l’écoute et de l’empathie. Le thérapeute est là pour renvoyer la personne à elle-même, comme un miroir et l’aider à se découvrir et à s’accepter dans ses richesses et ses coins d’ombre.
La responsabilité du thérapeute est de témoigner par sa propre vie ce Dieu d’amour qui accueille, écoute et aime de manière inconditionnelle. Annoncer cet amour demande d’expérimenter soi-même et au quotidien l’accueil et l’amour du divin pour soi.
«Aime ton prochain comme toi-même» exige comme point de départ, de s’aimer soi-même, de s’accepter, de s’accueillir pour pouvoir à son tour aimer, accepter l’autre dans son parcours de vie et l’accueillir le plus librement possible.
Cette idée de retour à soi avant d’être orienté vers son prochain reste mal perçue dans les milieux chrétiens. L’endoctrinement et la mauvaise compréhension des textes bibliques ont marqué profondément notre pensée et notre comportement: altruisme sans limite et abnégation de soi, de son ressenti et de son corps. Le Souffle nous invite à nous rencontrer et à nous aimer au plus profond de notre être afin de devenir lieu d’accueil et d’amour authentique pour notre prochain. Aucun aspect n’est négligé mais accomplit.
Le danger serait de rester fixé sur nous-même et d’oublier notre nécessité de la relation à l’autre pour «nous» partager et nous faire mutuellement grandir. L’objectif de la musicothérapie est d’accompagner la personne en souffrance sur un chemin de vie le plus harmonieux possible avec soi et avec les autres."

(1) L’impression auditive dans l’oreille moyenne dépend d’une part des caractéristiques de l’onde, d’autre part des caractéristiques de l’oreille. 


(2) Ernest Ansermet, Les fondements de la musique dans la conscience humaine, éditions Langages, Neuchâtel, 1987, 820p.

(3) Rolando Benenzon, Théorie de la musicothérapie à partir du concept de l’Iso, éditions du Non-Verbal/AMBx, 1992, 178p.

(4) Gérard Ducourneau, Eléments de musicothérapie, éditions Dunod, Paris, 2ème éd., 2002, p. 40-41, 169p.

(5) J. Porte (ed.), Encyclopédie des musiques sacrées, vol. I, Paris: Éditions Labergerie, 1968, p.12.

(6) Je remercie Monsieur Philippe Inversin qui m’a fait bénéficier de son mémoire de licence, en Théologie pratique, sur le thème «Le chant dans le culte: Issues pour un renouvellement de la tradition réformée» et qui m’a de plus permis de mieux cerner la pensée d’Ernest Ansermet.

(7) Théo Pfimmer, Communiquer, in: B. Keampf (ed.), Introduction à la théologie pratique, Sous la direction de Bernard Keampf, Presses Universitaires de Strasbourg, Strasbourg, 1997, pp.83-108, 401p

(8) Gérard Ducourneau, Éléments de musicothérapie, éditions Dunod, Paris, 2ème édition 2002, p. 17, 169p.

(9) Ouvrir des canaux de communication c’est permettre à l’individu de rendre compréhensible à son entourage le contenu de sa communication.

(10) Winnicott, D.W., Jeu et réalité. L’espace potentiel, éditions Gallimard, Paris, 1975

(11) Patricia L. Sabbatella, Étude bibliographique sur la méthodologie de travail et l’évaluation en musicothérapie, revue de musicothérapie: musique-thérapie-communication n°30, pp. 15-58, 59p.

(12) Carl R. Rogers, Le développement de la Personne, éditions DUNOD, Paris, 1998, pp.107-108, 274p.
(13) Dans «Le chemin vers l’autre», Camille Stemper relève l’importance de l’égalité comme condition sine qua non de toute rencontre et comme fondement moral de l’aide et de l’accompagnement. L’inégalité induit une relation unidirectionnelle qui ne permet pas l’échange et le respect mutuel. Camille Stemper, Le chemin vers l’autre, éditions Salvator, 1994, pp.12-13, 157p.